Un regard croisant pratique clinique, physiologie féminine et soutien naturel
Par Mia Fievez, thérapeute spécialisée en fertilité.
La progestérone est une hormone majeure du cycle féminin, pourtant encore trop souvent négligée dans le suivi des femmes en parcours de fertilité. Si son rôle dans la grossesse est bien connu, ses implications sur la santé globale restent parfois sous-estimées. Cet article propose un éclairage croisé entre observations de terrain et données physiologiques, afin d’ouvrir la réflexion sur une prise en charge plus complète et durable.
Dans ma pratique quotidienne, j’accompagne des femmes souvent engagées depuis plusieurs mois, voire années, dans un parcours de Procréation Médicalement Assistée. Un point revient fréquemment : la progestérone, qui semble être le parent pauvre du suivi hormonal.
Nombreuses sont celles qui, après plusieurs FIV, inséminations ou traitements, n’ont jamais entendu parler d’un dosage précis de leur progestérone à des moments clés de leur cycle. Encore plus rares sont les femmes à qui l’on a proposé une correction de ce déficit sur le long terme.
La progestérone joue un rôle majeur dans la deuxième partie du cycle menstruel. Elle permet :
Un taux trop bas est ainsi souvent corrélé à des symptômes tels que :
De nombreuses femmes expriment une nette amélioration de leur bien-être, de la stabilité de leur cycle et de leurs chances de conception, lorsque leur progestérone est soutenue de façon adaptée.
Là où le protocole PMA peut parfois se montrer standardisé, une individualisation (même légère) du soutien lutéal peut faire toute la différence.
Trop souvent, la progestérone est considérée uniquement dans un cadre à court terme : maintien de grossesse, soutien post-FIV...
Mais cette hormone joue un rôle fondamental bien au-delà :
Or, les carences chroniques en progestérone ne sont que rarement prises en charge sur le long terme, en dehors d’un projet bébé.
Il ne s’agit pas ici de pointer du doigt, mais d’ouvrir une réflexion collective : et si nous faisions de la santé hormonale des femmes une priorité sur le long terme, et pas seulement en période de conception ?
La progestérone peut être soutenue de plusieurs manières, et notamment par des compléments alimentaires. Dans ce cadre, j'intègre régulièrement Progestboost™ (NaturaMedicatrix) dans mes recommandations, pour son profil adapté aux femmes en déficit fonctionnel modéré ou en soutien post-protocole.
Bien sûr, cette recommandation s'inscrit toujours dans une logique de coopération médicale, avec un suivi attentif et une écoute des besoins individuels.
La fertilité ne peut être réduite à une séquence technique. Elle engage le corps, les émotions, les systèmes physiologiques et l’équilibre hormonal fin.
En remettant la progestérone au cœur des discussions, non seulement autour de la PMA mais aussi de la santé féminine globale, nous ouvrons la voie à une prise en charge plus fine, plus humaine, et potentiellement plus efficace.
La progestérone mérite toute notre attention, aujourd’hui et demain. En la replaçant dans une vision globale de la santé des femmes, nous avons l’opportunité de mieux les accompagner, tout en renforçant la qualité et la pertinence de nos pratiques professionnelles.
La progestérone est une hormone clé dans la phase lutéale et le maintien du début de grossesse. Pourtant, ses déficits fonctionnels restent souvent sous-estimés, notamment en dehors des parcours PMA strictement encadrés.
Progestboost™ est un complément nutritionnel formulé pour soutenir naturellement la production et l’équilibre progestatif.
Ce produit peut représenter une option intéressante pour accompagner les femmes en recherche d’un équilibre hormonal optimal, que ce soit dans un parcours de fertilité ou en prévention des déséquilibres liés à l’âge.