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NAD+ et médecine préventive : quels bénéfices cliniques ?

Rédigé par Antoine Loth | 8 juil. 2025 09:06:46

 

Fatigue chronique, baisse de la récupération, vieillissement prématuré… Et si ces déséquilibres traduisant une perte de vitalité cellulaire étaient liés à un déficit silencieux en NAD+ ? Découvrez les applications concrètes en prévention personnalisée sur base du webinaire Simplycure animé par Antoine Loth (SuperSmart), et ses conseils pour lier NAD+ et médecine préventive.

 

Pourquoi soutenir le NAD+ en prévention ?

Le NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide) est une coenzyme impliquée dans :

  • la production d’énergie (ATP),
  • la réparation de l’ADN (PARP),
  • la régulation de l’expression des gènes (sirtuines),
  • la réponse au stress oxydatif.

Avec l’âge, le stress chronique ou certaines pathologies, les niveaux de NAD+ diminuent, entraînant une perte d’efficacité cellulaire globale.

Trois causes principales sont identifiées dans le webinaire :

  1. baisse de la synthèse endogène (tryptophane, B3),
  2. surconsommation (stress oxydatif, inflammation, CD38),
  3. recyclage insuffisant dans les tissus à forte demande.

Les précurseurs les plus efficaces

Le NAD+ ne peut pas être absorbé directement par voie orale : il est dégradé dans l’intestin.

En revanche, plusieurs précurseurs permettent d’augmenter efficacement les niveaux intracellulaires :

Voie

Précurseur

Intérêt clinique

De novo

Tryptophane

Voie secondaire, peu active

Salvage pathway

Nicotinamide (B3)

Bien toléré, économique, mais conversion lente

Directe

NR / NMN

Haute biodisponibilité, effets démontrés

 

Dans toutes les études citées, ce sont les précurseurs NR et NMN qui montrent les meilleurs résultats cliniques. 

Indications cliniques et effets observés

Voici les profils types de patients abordés dans le webinaire, avec les dosages, effets et références scientifiques associées :

1. Fatigue chronique et vieillissement cellulaire

  • Profil : personnes > 50 ans, récupération lente, stress oxydatif

  • Précurseur : NMN ou NR (500–1000 mg/j)

  • Effets observés : soutien mitochondrial, amélioration de la vitalité, réduction de la sénescence

2. Terrain neurodégénératif

  • Profil : troubles cognitifs, diagnostic précoce de Parkinson

  • Précurseur : NR (1 g/j)

  • Effets observés : augmentation du NAD dans le cerveau, activation de gènes mitochondriaux, baisse des cytokines inflammatoires

3. Santé cardiovasculaire

  • Profil : seniors légèrement hypertendus

  • Précurseur : NR (1 g/j pendant 6 semaines)

  • Effets observés : réduction de la pression artérielle et de la rigidité aortique

4. Sensibilité à l’insuline et métabolisme

  • Profil : femmes ménopausées en surpoids, prédiabétiques

  • Précurseur : NMN (250 mg/j sur 10 semaines)

  • Effets observés : amélioration comparable à une perte de 10 kg, activation des transporteurs de glucose

5. Performance et récupération musculaire

  • Profil : sportifs amateurs, seniors actifs, fatigue post-COVID

  • Précurseur : NMN (300 à 1200 mg/j)

  • Effets observés : amélioration de l’endurance aérobie, récupération dose-dépendante

En pratique : comment intégrer le soutien du NAD+ en prévention ?

Antoine Loth recommande une approche progressive, personnalisée selon le profil clinique. Voici les grands principes à retenir :

  • Démarrer à faible dose, puis ajuster selon tolérance et réponse fonctionnelle
  • Associer à une stratégie globale (activité physique, alimentation, sommeil)
  • Privilégier les formes clean label et bien dosées (≥ 250 mg/j)
  • Surveiller les effets ressentis (fatigue, récupération, performance)

Plusieurs formulations à base de NR ou NMN sont disponibles sur la plateforme Simplycure, via des marques comme SuperSmart.

En résumé

Le NAD+ s’impose comme un levier stratégique en médecine préventive personnalisée.

Les données cliniques présentées dans le webinaire confirment :

  • la tolérance des précurseurs NR et NMN,
  • des bénéfices mesurables dès 250 mg/j,
  • des applications pertinentes dans plusieurs champs : métabolique, cardiovasculaire, neuro, récupération…

FAQ

À partir de quel âge envisager une supplémentation en NAD+ ?

La chute des niveaux de NAD+ commence dès la trentaine, mais les bénéfices cliniques observés sont surtout significatifs chez les patients de plus de 50 ans, ou présentant une fatigue persistante, une récupération lente ou un terrain métabolique fragile.

Quels sont les profils les plus concernés par un soutien en NAD+ ?

Les études cliniques citées dans le webinaire ciblent principalement : les seniors actifs, les sportifs en surmenage, les patients en post-COVID, les femmes ménopausées prédiabétiques, et les patients à risque cardiovasculaire ou neurodégénératif. 

Mais en pratique, tout patient présentant une fatigue inexpliquée, une récupération lente ou une perte de performance métabolique peut potentiellement bénéficier d’un soutien du NAD+. L’évaluation fonctionnelle reste essentielle pour affiner l’indication.

Quel précurseur choisir : NR ou NMN ?

Les deux sont efficaces, bien tolérés et bien biodisponibles.

  • NR : souvent utilisé dans les études cardio, neuro et métaboliques.
  • NMN : plus étudié pour la performance, la récupération et la sensibilité à l’insuline.

Faut-il faire des analyses pour justifier la supplémentation ?

Les dosages sanguins de NAD+ ne sont pas pertinents en pratique clinique courante. Le recours aux précurseurs se base donc sur l’anamnèse, l’état fonctionnel du patient et les signes cliniques.

Combien de temps dure une cure de NR ou NMN ?

Les études vont de 3 à 12 semaines, mais en pratique, une cure de 8 à 10 semaines est généralement un bon point de départ. La durée peut être prolongée ou adaptée selon l’évolution clinique.