Fatigue chronique, baisse de la récupération, vieillissement prématuré… Et si ces déséquilibres traduisant une perte de vitalité cellulaire étaient liés à un déficit silencieux en NAD+ ? Découvrez les applications concrètes en prévention personnalisée sur base du webinaire Simplycure animé par Antoine Loth (SuperSmart), et ses conseils pour lier NAD+ et médecine préventive.
Le NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide) est une coenzyme impliquée dans :
Avec l’âge, le stress chronique ou certaines pathologies, les niveaux de NAD+ diminuent, entraînant une perte d’efficacité cellulaire globale.
Trois causes principales sont identifiées dans le webinaire :
Le NAD+ ne peut pas être absorbé directement par voie orale : il est dégradé dans l’intestin.
En revanche, plusieurs précurseurs permettent d’augmenter efficacement les niveaux intracellulaires :
Voie |
Précurseur |
Intérêt clinique |
De novo |
Tryptophane |
Voie secondaire, peu active |
Salvage pathway |
Nicotinamide (B3) |
Bien toléré, économique, mais conversion lente |
Directe |
NR / NMN |
Haute biodisponibilité, effets démontrés |
Dans toutes les études citées, ce sont les précurseurs NR et NMN qui montrent les meilleurs résultats cliniques.
Voici les profils types de patients abordés dans le webinaire, avec les dosages, effets et références scientifiques associées :
5. Performance et récupération musculaire
Effets observés : amélioration de l’endurance aérobie, récupération dose-dépendante
Antoine Loth recommande une approche progressive, personnalisée selon le profil clinique. Voici les grands principes à retenir :
Plusieurs formulations à base de NR ou NMN sont disponibles sur la plateforme Simplycure, via des marques comme SuperSmart.
Le NAD+ s’impose comme un levier stratégique en médecine préventive personnalisée.
Les données cliniques présentées dans le webinaire confirment :
La chute des niveaux de NAD+ commence dès la trentaine, mais les bénéfices cliniques observés sont surtout significatifs chez les patients de plus de 50 ans, ou présentant une fatigue persistante, une récupération lente ou un terrain métabolique fragile.
Les études cliniques citées dans le webinaire ciblent principalement : les seniors actifs, les sportifs en surmenage, les patients en post-COVID, les femmes ménopausées prédiabétiques, et les patients à risque cardiovasculaire ou neurodégénératif.
Mais en pratique, tout patient présentant une fatigue inexpliquée, une récupération lente ou une perte de performance métabolique peut potentiellement bénéficier d’un soutien du NAD+. L’évaluation fonctionnelle reste essentielle pour affiner l’indication.
Les deux sont efficaces, bien tolérés et bien biodisponibles.
Les dosages sanguins de NAD+ ne sont pas pertinents en pratique clinique courante. Le recours aux précurseurs se base donc sur l’anamnèse, l’état fonctionnel du patient et les signes cliniques.